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mercredi, 16 mai 2012

Les flatulences des dinosaures sauropodes

Selon une étude publiée aux Etats-Unis, au début du mois, les flatulences des dinosaures sauropodes, des herbivores existant il y a 150 millions d'années, auraient été suffisantes par leur production de méthane pour entraîner un réchauffement climatique à l'époque préhistorique. Les dinosaures comme le diplodocus, dont le poids était en moyenne de 20 tonnes, avaient comme les vaches des microbes au sein de leur flore intestinale qui produisaient du méthane dans le processus de fermentation digestive de leur nourriture constituée de végétaux.

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Selon Dave Wilkinson, chercheur à l'Université de Liverpool, un nouveau modèle mathématique laisse penser que les micro-organismes qui vivaient dans le système digestif de ces dinosaures sauropodes pourraient avoir produit suffisamment de méthane, puissant gaz à effet de serre, pour avoir un impact important sur le climat de l'ère du Mésozoïque entre -250 millions et -65 millions d'années. Les physiologistes de son équipe ont étudié le méthane produit par une variété d'animaux modernes. Ils en ont tiré des équations mathématiques permettant de prédire la production de ce gaz par les animaux en fonction de leur taille. Selon leurs calculs, ces dinosaures pourraient avoir produit plus de méthane que toutes les sources modernes naturelles et provenant des activités humaines.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site tempsreel.nouvelobs.com

mardi, 15 mai 2012

Le contenu carbone du panier dépend du mode de vie

En 2012, la Semaine du développement durable était axée sur le thème de l’information pour devenir des consom’acteurs éclairés. 700 kg de nourriture, de boissons, de produits de soins, de produits d'entretien ou d'aliments pour animaux auraient été acheté par chaque Français pour l'année 2009, soit l'équivalent de 1,4 tonne de CO2. Quels produits ont le plus fort contenu carbone ? Le contenu carbone de mon panier est-il le même à 30 et à 60 ans ? La catégorie socioprofessionnelle influe-t-elle sur la quantité de CO2 des courses ?

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Les produits non alimentaires représentent 11 % du poids total des achats et contribuent à hauteur de 26 % au contenu carbone d'un panier. Par contre, les fruits et légumes représentent 20% du poids du panier pour un contenu carbone de 7%. La part des emballages dans le contenu carbone du panier moyen est estimée à 8%, avec une contribution plus forte (30%) pour les eaux minérales et les produits laitiers.
Le contenu carbone annuel du panier d'achats dépend des modes de vie et des habitudes de consommation. Le contenu carbone d'un panier de retraité est supérieur de près d'un quart à la moyenne mais est nettement inférieur pour un agriculteur (-23 %). Selon les étapes de la vie, le contenu du panier et donc le carbone imputable à chaque catégorie de produits varie : alors que la contribution de la viande sera supérieure à la moyenne pour un couple avec 2 enfants adolescents, ce sont les fruits, légumes, produits pour animaux, poissons et fruits de mer qui seront sur-représentés chez les personnes âgées. La part du lait, du fromage et des œufs est également d'autant plus importante que les enfants sont jeunes.

vendredi, 11 mai 2012

L'huître creuse sauvage, espèce invasive

Les huîtres creuses sauvages se développent très rapidement sur le littoral surtout depuis que l'eau se réchauffe. Christian Hily, chercheur au CNRS, en poste à l'Institut universitaire européen de la mer à Brest, travaille sur la prolifération de l'huître creuse et estime le stock en milliers de tonnes.

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L'huître japonaise Crassostrea Gigas a commencé à être élevée en Bretagne dans les années 1970. Les premières observations de son implantation dans le milieu naturel ont été faites après l'été chaud et sec de 1976. Dans les années 1980, on a noté qu'elle se fixait sur les rochers situés assez proches des parcs ostréicoles. La vraie invasion s'est produite dans les années 1990 quand la température de l'eau s'est élevée. Son expansion sur les côtes a alors été très rapide. Pour que les huîtres pondent, il faut que la température atteigne 20°. Les épisodes chauds, de cet ordre, sont de plus en plus fréquents en été, notamment dans les fonds d'estuaires ou de rias.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lorient.maville.com

dimanche, 25 mars 2012

Les vidéos de la NASA

Pour se rendre compte de l'évolution du réchauffement climatique depuis 1880 jusqu'à aujourd'hui, la NASA diffuse une vidéo où l'on voit des tâches jaunes et rouges représentant la chaleur. Les tâches jaunes apparaissent vers les années 80 et deviennent rouges dans les années 2000, signifiant que les températures ont bel et bien évolué.

 

La NASA propose aussi une vidéo retraçant l'histoire de la Lune, d'il y a 4 milliards d'années à nos jours.

 

samedi, 24 mars 2012

Prochaine ère glaciaire dans 1500 ans

Deux paramètres majeurs influent sur le climat de la planète : la concentration en gaz à effet de serre et la position astronomique de la Terre par rapport au soleil. Le premier modifie la température de l'atmosphère et le deuxième la quantité d'énergie reçue. Depuis environ 1,8 millions d'années, la Terre connaît une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires rythmées principalement par des paramètres astronomiques : variation d'excentricité de l'ellipse de l'orbite terrestre, obliquité de l'axe des pôles et précession des équinoxes.

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Actuellement, la Terre vit une période interglaciaire qui a débuté il y a environ 11 600 ans, appelée Holocène, propice au développement des civilisations. Habituellement, les périodes interglaciaires  durent de quelques milliers d'années à 20 000 ans. En se basant sur les signes précurseurs d'un changement de cycle via l'analyse des changements brusques de températures au Groenland et en Antarctique, une équipe internationale de l'University College London a identifié une période similaire à la nôtre ) il y a 780 000 ans. D'après ses analyses, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d'années mais dans seulement 1500 ans.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 12 janvier 2012

L'année la plus chaude depuis 1900

Après une année 2010 particulièrement fraîche en France métropolitaine (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 se révèle être l’année la plus chaude que l’Hexagone ait connue depuis 1900. Avec une température moyenne annuelle dépassant de 1,5 °C la normale, l’année 2011 détrône ainsi l’année 2003 qui détenait le précédent record avec un écart de température de +1,3 °C.

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Le printemps et l’automne remarquablement chauds ont largement contribué à faire de l’année 2011 une année exceptionnellement chaude. En effet, le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds. Par ailleurs, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3°C à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces trente dernières années.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site climat.meteofrance.com

samedi, 31 décembre 2011

Le chauffage au bois bien utilisé

Utilisé dans de mauvaises conditions, le bois peut émettre plus de polluants que d'autres combustibles et notamment des polluants ayant un impact sur la santé : des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Cependant, la combustion du bois n'entraîne pas d'augmentation du taux global de CO2 dans l'atmosphère lorsque les forêts dont il est issu sont correctement gérées. En effet, le dioxyde de carbone libéré dans l'air lors de sa combustion correspond à celui qu'il a absorbé durant la croissance de l'arbre. Son impact est donc quasiment neutre sur l'effet de serre.


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Le chauffage au bois bien utilisé présente le double avantage de concilier durablement la création d'emplois et la protection de l'environnement. D'une part, près de 60 000 personnes vivent déjà en France de cette filière et d'autre part, la substitution des énergies fossiles par le bois contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour plus d'informations sur ce sujet, on peut consulter le site notre-planete.info

jeudi, 29 décembre 2011

Parrainez un bébé corail

Pêche au cyanure et réchauffement des eaux : les coraux de la baie indonésienne de Pemuteran étaient condamnés.  «Les coraux étaient pour ainsi dire morts. Ce n'était plus que du gravier et du sable», se souvient Rani Morrow-Wuigk, plongeuse sous-marine.

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La plongeuse rencontre alors l'architecte allemand Wolf Hilbertz qui lui parle d'une découverte qu'il avait faite au milieu des années 70. Il avait mis au point un procédé permettant de littéralement «faire pousser» en mer des matériaux de construction: il immerge une structure métallique et la relie à un courant électrique de faible voltage, donc inoffensif, ce qui produit une électrolyse et provoque l'accumulation de calcaire, dans une sorte de maçonnerie spontanée.

Rani Morrow-Wuigk a vu l'occasion de sauver la baie de Pemuteran en installant  soixante «cages» s'étalant sur une surface de deux hectares. Aujourd'hui, le récif est florissant et la méthode est copiée de par le monde.

Sous l'appellation Biorock, le centre installé à Pemuteran se développe grâce à un programme de sponsorisation baptisé «Parrainez un bébé corail» et qui permet d'écrire son nom en fil de fer sur la structure métallique appelée à devenir un récif.

Source : charentelibre.fr

mardi, 20 décembre 2011

La forêt du Groënland a plus de 450 000 ans

Selon une étude du Département de Botanique de Copenhague, au Moyen-Âge, même au beau milieu de l'optimum climatique médiéval, le Groënland n'était recouvert que de bosquets, situés  à l'emplacement des 50 bosquets aujourd'hui répertoriés. Et la seule "forêt" naturelle de l'île, est située dans la vallée de Qingua. Elle est composée d'arbres ayant traversés les âges comme des sorbiers du Groënland, des bouleaux et des sorbiers d'Amérique du Nord.  En 2007, une équipe menée par le glaciologue E. Willerslev avait déjà confirmé l'absence de forêts depuis 450 000 ans en analysant les spores contenues dans la glace.

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Selon l'article publié sur le site notre-planete.info, La Saga d'Erik le Rouge nous le dit clair et net : Groënland, c'est une arnaque pour faire venir des immigrés! Au temps des vikings, le groënland n'a jamais été une terre verte couverte de forêts comme son nom le laisserait penser. Et l'argument utilisé par des sceptiques du réchauffement climatique, comme quoi le groenland a déjà été une terre verte et qu'il ne faudrait pas s'inquiéter de la fonte des glaces, ne tient pas.

lundi, 12 décembre 2011

Un engagement pour l'avenir ?

C’est un signal fort qui a été envoyé ici à Durban pour que les pays du monde entier s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Les 194 pays se sont donnés trois ans, jusqu’en 2015, pour déterminer les règles qui seront applicables à tous et pour élaborer les outils qui permettront de vérifier les engagements de chacun.

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A partir de 2015, chaque pays devra ensuite faire ratifier par son Parlement ses propres engagements qui devront être effectifs, eux, à partir de 2020. L’objectif est toujours de limiter le réchauffement du climat de la planète à 2 degrés, même si pour l’instant cette ambition reste théorique, car les scientifiques expliquent que l’on est seulement à 60% des réductions nécessaires pour tenir le cap en 2020.

Finalement, il s’agit d’une déclaration d’intention mais qui est essentielle car désormais, des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie ou le Japon, qui représentent à eux cinq la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre se trouvent engagés dans un processus qu’ils avaient jusque là cherché à éviter. Mais les prochaines années seront décisives pour déterminer le niveau des ambitions de chacun.

Extrait de l'article publié par l'envoyée spéciale à Durban de RFI, Anne-Cécile Bras

On peut aussi lire l'article publie sur sudouest.fr

lundi, 10 janvier 2011

Le réchauffement planétaire n'est pas uniforme

L'année 2010 fera partie des trois années les plus chaudes depuis les premiers relevés météorologiques qui datent de 1850 et pourtant, pour la deuxième année consécutive, l'Europe affronte un hiver précoce et rigoureux. C'est la preuve que le réchauffement planétaire n'est pas uniforme et qu'il doit être considéré comme une moyenne à l'échelle de la planète avec des anomalies régionales.

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De nombreux pays en Europe connaissent des conditions hivernales précoces avec des chutes de neige abondantes et des températures très basses. Là aussi, une large zone de haute pression centrée sur l'Atlantique bloque le flux d'ouest et laisse s'engouffrer un flux de Nord-Est apportant de l'air polaire. Ces conditions météorologiques extrêmes sont liées à de vastes perturbations qui affectent la pression atmosphérique et le régime des vents dans l'hémisphère nord depuis la fin de l'automne. Les conditions ont été plus chaudes que la moyenne dans les régions polaires, l'étendue de la banquise arctique était très faible pour un mois de novembre. Ce phénomène pourrait être à l'origine du refroidissement de l'Europe. En effet les modèles des chercheurs de l'Institut Potsdam ont montré que le réchauffement de l'air sur la mer de Barents générait des vents froids durant l'hiver sur l'Europe. A cause du réchauffement climatique, on pourrait connaître davantage d'hivers très froids et neigeux.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info

samedi, 04 décembre 2010

Les puits de CO2 sont vulnérables

A l'occasion de la conférence de Cancun, pour mieux comprendre les enjeux des négociations en cours, on peut relire le rapport de synthèse édité par l'université de Copenhague à la suite du sommet de décembre 2009. Il est disponible dans son intégralité sur le site climatecongress.ku.dk

Le cycle carbonique mondial est en grand déséquilibre à cause de l'introduction de CO2 dans l'atmosphère provenant de la combustion de carburants fossiles et des changements d'utilisation du sol. Les carburants fossiles représentent à présent 85 % des émissions totales, et le changement d'utilisation du sol 15 %. Les émissions totales se sont accrues exponentiellement d'environ 2 % par an depuis 1800. Cependant, les émissions de carburant fossile se sont accélérées depuis 2000 pour croître d'environ 3,4 % par an, un taux de croissance qui atteint les valeurs maximales envisagées par les scénarios du GIEC.

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Sans les puits de CO2, qui éliminent et stockent le CO2 de l'atmosphère, les émissions d’origine humaine depuis 1800 auraient causé une augmentation de 280 ppm (parts par million) à presque 500 ppm, alors que l'accumulation actuelle est de seulement 385 ppm. Cependant, ces puits de CO2 sont vulnérables aux changements climatiques et d'utilisation du sol : ils sont fortement susceptibles de s'affaiblir à l'avenir en raison de plusieurs effets, notamment l'acidification des océans, les changements de circulation océanique, et les restrictions en eau, température et nutriments sur l'absorption du sol en CO2. De plus, les réserves de carbone précédemment inertes comme les tourbières tropicales, vulnérables au débroussaillement et au drainage, et le permafrost arctique, vulnérable au réchauffement, peuvent à l'avenir être rejetées dans l'atmosphère sous forme de CO2 ou de méthane.

mercredi, 01 décembre 2010

Pouvons-nous miser sur le plancton ?

Pouvons-nous miser sur le plancton pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent alors des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

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En effet, il existe deux mécanismes, la pompe physique et la pompe biologique, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent. Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer, sur la durée, la capacité de ces organismes à s'adapter au phénomène d'acidifiaction des océans. Aussi l'ampleur des effets de cette acidification sur la biologie marine est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

lundi, 29 novembre 2010

Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu

A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.

Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.

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Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.

vendredi, 26 novembre 2010

Les Fjords transformés en poubelles marines

Chili : la route de la Patagonie, un reportage d’Emilio Pacull diffusé ce vendredi 26 novembre dans Thalassa sur France 3.

À l’étroit entre la cordillère des Andes et l’Océan Pacifique, la Patagonie chilienne est l’une des dernières régions vierges de la planète. Un territoire des extrêmes, fait de grands espaces, de volcans et de fjords, de vents et de pluie... La Route Australe, que les Chiliens lappellent la « ruta siete », la « nationale 7 » chilienne, traverse la Patagonie chilienne du nord au sud sur près de 1000km. Sa construction, dans les années 70, a nécessité plus de10 ans de travaux et a causé la mort de nombreux ouvriers avec parmi eux des prisonniers politiques.

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Source de progrès pour les habitants, cette route a paradoxalement fragilisé les régions qu’elle traverse et rend l’avenir de la Patagonie chilienne incertain… La prolifération des fermes d’élevage en mer, les projets de construction d’une série de barrages hydroélectriques et le réchauffement climatique font peser des menaces aux conséquences imprévisibles.

Le Chili est le deuxième producteur mondial de saumon derrière la Norvege. Les cages de saumon sont situées dans la réserve nationale las Gaitecas.  A Puerto Cisnes, le syndicat des pêcheurs artisanaux explique comment les industriels ont pollué les fjords où ils installent leurs fermes flottantes pour élever les saumons. Lorsque l'environnement est trop souillé par la nourriture et les excréments, ils déplacent leurs installations un peu plus au sud, dans d'autres fjords plus propres, laissant derrière eux de véritables poubelles marines.

 

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Elever le saumon en mer est un jeu subtil avec l’écosystème et la concentration des poisons favorise, entre autres, la transmission de maladies. Depuis 2007, les élevages chiliens ont été touchés par des épidémies du virus AIS (anémie infectieuse du saumon) comme l’ont été la Norvège, l’Ecosse et le Canada auparavant. Ce virus, fatal et contagieux pour le saumon Atlantique, a décimé les élevages et fait baisser brutalement le rendement des fermes. De plus, la "marée rouge" (une bactérie) a rendu les fruits de mers impropres à la consommation. Les pêcheurs traditionnels se sont retrouvés  au chômage. Depuis, une étude a établi que la bactérie de la marée rouge a été introduite dans les fjords par les bateaux en transit des entreprises salmonicoles. L’injustice de la situation a provoqué des réactions de plus en plus violentes dans la région.

Pour en savoir plus, on peut consulter une thèse sur ce sujet sur le site unige.ch

mercredi, 24 novembre 2010

Cet ouvrage relève un sacré défi

Alibert et halaya : Le temps des changements, La migration des Ibanes

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Une bande dessinée sur les changements climatiques à découvrir en version interactive en ligne.

 

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Alibert s’en va dans une région polaire pour rejoindre son oncle qui étudie les changements climatiques. Sans le savoir, le petit garçon s’embarque dans une longue aventure qui le mènera jusqu’aux tropiques auprès de la tribu des Gypoés, frappée de plein fouet par les conséquences du réchauffement planétaire. La migration des Ibanes est une bande dessinée produite en partenariat par la Fondation polaire internationale, le WWF et la Passerelle de l’Université de Genève. Réalisé par Gaël Rougy, Sébastien Acacia et Laurent Dubois pour le scénario, Naïko et Jeanjean pour le dessin, et Nasser Earally_Ssc Création Studio pour la colorisation, cet ouvrage relève un sacré défi : celui d’expliquer les enjeux multiples et complexes liés aux changements environnementaux.

 

lundi, 04 octobre 2010

40% de combustible en moins

Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.

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L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.

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Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.

jeudi, 26 août 2010

L'ours polaire survivra-t-il à la fonte des glaces ?

L'ours polaire a déjà survécu à un réchauffement climatique extrème il y a 130000 ans. Depuis 30 ans, malgré la fonte des glaces de 8% par an, la population des ours est stable, environ 22000 individus.

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Dans le documentaire "L'ours polaire" de H.Arsenault et P.L.Colbourne diffusé ce vendredi 27 août à 20h35 sur France 5, les thèses divergentes des scientifiques sont exposées. On étudie de près les cadavres d'ours pour détecter des agents polluants, la présence de mercure et expliquer les comportements parfois surprenants de certains ours. L'espèce est vulnérable mais aussi très adaptable. Saura-t-elle survivre à la pollution chimique, au réchauffement climatique accéléré, à la pression touristique, à la traque des scientifiques...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site WWF Juniors earthalert.be

samedi, 09 janvier 2010

Pourquoi le réchauffement de la planète s’accélère-t-il ?

Pourquoi le réchauffement de la planète s’accélère-t-il ? Pourquoi les activités humaines perturbent-elles le climat ? Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Quels sont les impacts actuels et futurs des changements climatiques ? Comment l’Homme pourra-t-il s’y adapter ?
Etes-vous prêt à entamer un voyage au cœur des changements climatiques et du développement durable?

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Promenez vous à la montagne, à la campagne, en ville ou au bord de mer ! A partir des éléments du paysage (maisons, voitures, champs, centrales électriques, forêts, glacier, etc.), accédez à plus de 300 documents vidéos : interviews, animations, graphiques, cartes et diapos photos.

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Jouez avec Clim’Way® et créez votre plan climat ! Saurez-vous aider la communauté à atteindre les objectifs fixés ! 50 ans seront-ils suffisants pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer les consommations d’énergie et adapter Clim’Way® à de nouvelles conditions climatiques ?

Pour mieux connaître ce jeu et charger une partie on peut consulter le site climcity.cap-sciences.net

 

mardi, 08 décembre 2009

2009 est le deuxième automne le plus chaud depuis 1900

Selon Météo-France, l'automne 2009 se classe au deuxième rang des automnes les plus chauds. Avec une anomalie de température de + 1,5°C par rapport à la normale calculée sur la période 1971-2000, l'automne 2009 est le deuxième automne le plus chaud depuis 1900, derrière l'automne 2006 (+ 2,8 °C) et devant celui de 1949 (+ 1,3 °C).

Bien que les mois de septembre et d'octobre furent plutôt doux, c'est le mois de novembre, exceptionnellement chaud, qui a contribué à établir ce record. Cette situation s'explique notamment par des masses d'air tropicales provenant du sud et du sud-ouest qui se sont établies du Maghreb à l'Allemagne pendant une partie du mois de novembre. Le mois de septembre a été relativement chaud sur l'ensemble du territoire avec une température moyenne de + 1,1 °C au dessus de la normale. Octobre a connu une anomalie de + 0,8 °C, tandis que novembre s'est démarqué par une température moyenne dépassant de + 2,7 °C la normale.

Voici le tableau des écarts par rapport à la normale :

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Les précipitations ont été sensiblement inférieures aux normales sur la moitié Est du pays, mais assez nettement excédentaires sur les régions proches de l'Atlantique et de la Manche. Dans l'extrême Sud, les pluies ont été particulièrement rares sur le Languedoc-Roussillon où les cumuls ont été près de trois fois inférieurs à la normale.

Si cette douceur a été particulièrement agréable et appréciée à l'approche de l'hiver, elle pourrait aussi être un signe du réchauffement climatique en cours, de manière assez troublante puisque le record de douceur depuis 1900 pour un automne est détenu par l'année 2006, il y a donc seulement 3 ans. Attendons les prochaines années pour mieux observer l'ampleur de ce phénomène.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site france.meteofrance.com ou celui de planete.info